Un beau gars en caleçon... et ligoté !

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il y a 7 ans

J'adore attacher un beau gars. J'ai 32 ans, mais j'ai ce fantasme depuis bien jeune. Dans le temps, j'ai fait mon cours secondaire dans un pensionnat privé, le collège Bourget de Rigaud (Québec). C'est durant ces années-là que mon fantasme a naître. Il faut que j'explique le contexte où les choses ont commencé. À ce collège, on n'était que 10% environ de filles. On avait donc l'embarras du choix en matière de beaux mecs. Et il y avait au collège quelque chose de pas mal spécial (et de très très agréable!!!) pour nous les filles. Ça peut surprendre, mais si nous les filles on avait un vestiaire isolé et bien à nous, les gars, eux, avaient leurs casiers dans la salle de récréation, où nous les filles avions pleinement accès, et c'est là qu'ils devaient changer de vêtements pour aller au cours de sports ou pour se mettre en jeans, avant le souper (car durant le jour, les gars devaient porter veston et cravate).

Alors, comme c'était la salle de récréation commune aux gars et aux filles, nous les filles on pouvait librement et sans avoir l'air de ne pas être à notre place voir, regarder et admirer à tous les jours les gars se déshabiller et changer de vêtements. Les gars n'avaient pas l'air gênés ou timides d'être vus par des filles, et si ça pouvait parfois être le cas au début pour quelques-uns, ils devaient bien s'y habituer à la longue. Dans ces conditions, je pouvais voir à ma guise les beaux gars que je remarquais dans les classes ou dans les corridors du collège se déshabiller devant leur casier et, pour parfois de longues et délicieuses minutes, ne garder que leur petit caleçon, le temps qu'ils rangent les vêtements qu'ils portaient et qu'ils enfilent leur autre tenue.

Et dans ce temps-là, au début des années 80, les gars portaient le plus souvent une sorte de caleçons que j'adore, soit le genre slip-bikini, bien moulant et sexy, contrairement aux foutus boxers qui sont à la mode aujourd'hui et que je déteste. Un gars portant cette sorte de petites culottes était tellement attirant, ayant l'air si viril et séduisant. Et j'aimais bien les couleurs les plus à la mode dans le temps, soit rouge ou bleu foncé. En général, quand je "spottais" un gars cute à mon goût, je m'arrangeais pour ne pas être trop loin de son casier quand je savais que son horaire faisait qu'il devait se changer. Inutile de dire que je me délectais les yeux plusieurs fois par jour, car des beaux gars, il y en avait beaucoup, sur le nombre! Et je dois dire que j'étais souvent chanceuse, car le plus souvent, les gars que je trouvais beaux enlevaient tous leurs vêtements, sauf leur magnifique petit caleçon et leur bas, avant d'enfiler leurs autres vêtements, contrairement aux autres qui, trop scrupuleux, changeaient tout de suite de pantalon avant d'enlever leur chemise. On dirait que les gars virils et beaux étaient non seulement pas gênés, mais qu'ils aimaient montrer leur corps dans toute sa splendeur.

Mais avec le temps, quand je voyais un beau gars se déshabiller et se montrer en petit caleçon dans la salle de récréation, j'en suis venue à attiser mes fantasmes érotiques. Non seulement je voulais le caresser, le toucher, le palper, mais peu à peu, je sentais monter en moi le désir de l'avoir à ma merci, soumis, prisonnier, ligoté comme mon esclave sexuel dont je pourrais disposer à ma guise. Ainsi, dans mes fantasmes, l'image d'un gars en caleçon est devenue associée à des cordes qui lui lient les mains et les pieds. Et à la longue, j'avais confié mon fantasme à Annie, ma meilleure copine au collège. Elle et moi, comme beaucoup de filles d'ailleurs, parlions ensemble parfois du plaisir que nous avions à voir les beaux gars du collège en caleçon. Après tout, c'était normal pour des filles en pleine puberté qui se trouvaient dans un environnement quotidien aussi agréable...

Annie et moi étions aussi d'accord sur les gars qu'on préférait, et on se disait souvent ce que ça nous faisait de les voir en caleçon. En secondaire 3, on avait 15 ans, et elle et moi étions dans la même classe. Et on avait la chance d'avoir Sylvain dans notre classe. Sylvain était un gars superbe, beau à craquer. Il était assez grand (5 pi. 9 "), 160 lbs environ, avec un vrai corps de nageur, avec des cheveux châtains mi-longs jusqu'en bas de son cou, des yeux rêveurs bruns noisette, et son caractère était celui d'un gars cool, un peu rocker et fantasque. En fait, il avait un petit côté délinquant, ce qui dans un collège privé faisait un peu sensation. Je m'étais faite assez vite copine avec lui, car il m'attirait tellement, et peu à peu, je suis devenue sa blonde de collège. J'adorais aller avec lui me cacher pour faire du necking dans le petit bois derrière le collège. J'aimais sentir monter son désir sur ma cuisse lorsqu'il se collait à moi tandis que nous nous donnions d'intenses french kiss. Et bien sûr, c'était un plaisir incroyable de regarder Sylvain se changer devant son casier, et il était tellement beau dans son superbe petit caleçon modèle bikini rouge ou bleu foncé. En plus, Sylvain était pas du tout gêné de se montrer en caleçon et parfois, il pouvait rester près de 10 minutes en petites culottes devant son casier, soit parce qu'il prenait le temps de bien placer ses vêtements, ou encore parce qu'il jasait avec quelqu'un qui passait par là à ce moment précis.

Même si j'ai hésité un peu, j'ai fini par dire à Sylvain combien j'aimais le regarder se déshabiller et le voir en caleçon devant son casier, et je lui ai même avoué qu'avant même de lui parler pour la première fois, je l'avais remarqué et je m'étais mise à l'épier à chaque fois que je savais qu'il devait se changer. Je lui ai dit aussi que je savais que je n'étais pas la seule fille à aimer le voir ainsi dévêtu car Annie m'en parlait et aussi quelques autres filles. Sylvain a réagit avec amusement, fidèle à son caractère fantasque, en me disant que ça le flattait et que c'était tant mieux si des filles pouvaient se rincer l'oeil en le voyant en caleçon. Constatant l'effet que ça lui faisait, je lui ai demandée, un peu gênée, s'il pouvait me donner en cadeau une paire de ses petits caleçons, que je garderais précieusement dans mes choses personnelles (et que j'ai d'ailleurs encore aujourd'hui, plus de 15 ans après!!!). Le lendemain, on est allés lui et moi nous embrasser dans notre cachette habituelle dans le petit bois derrière le collège, et il m'a apporté un petit caleçon bleu foncé et me l'a donné.

Mais mon désir le plus ardent était aussi de ligoter Sylvain et d'en faire mon jouet sexuel. Il a été mon premier amant, m'ayant fait l'amour pour la première fois, et plusieurs fois ensuite, dehors,dans le sous-bois. À f o r c e de le connaître, j'ai senti que je pouvais réaliser mon fantasme avec lui. Ne restait qu'à trouver les meilleures conditions et le moment approprié. J'en ai parlé à Annie, ma copine avec qui je n'avais pas de secret et qui était au courant de nos escapades érotiques dans le sous-bois. Et Annie fut toute excitée quand je lui ai proposé m'aider à réaliser mon fantasme et de se partager Sylvain avec moi. Sylvain m'avait d'ailleurs dit qu'il aimerait bien vivre un trip avec 2 filles un de ces jours, donc je savais qu'en partie, il entrerait dans le fantasme.

Annie et moi nous sommes mises à discuter des moyens de réaliser notre fantasme. On s'est mises vite d'accord pour le faire durant un week-end, car comme pensionnaires on habitait au collège du dimanche soir au vendredi après-midi, et le week-end on retournait chez nos parents. Et puisque Annie et Sylvain habitaient comme moi dans la région de Montréal,ça rendait les choses plus simples. Il fallait trouver aussi l'endroit, et à ce sujet les choses tombaient bien, car Annie, fille unique, savait que quelques semaines plus tard, ses parents allaient en Floride et qu'elle serait seule chez elle pour le week-end. Donc, c'est à sa maison que ça allait se passer.

Ne restait plus qu'à inviter Sylvain. À 16 ans, il faisait ce qu'il voulait durant ses week-end, d'autant plus que ses parents, divorcés, étaient habitués à son indépendance et à ses frasques, et donc ne s'en faisaient plus s'il ne rentrait pas chez sa mère. Je lui ai donc parlé en mentionnant seulement la possibilité d'un trip à trois avec une autre fille, sans rien lui dire au sujet de mon désir qu'il soit attaché tout le temps durant le week-end pour le soumettre à nos caprices. Il a été évidemment intéressé tout de suite, surtout quand je lui ai révélé que l'autre fille serait Annie, qu'il trouvait très belle et sexy. On s'est entendus sur le week-end choisi, et il ne restait plus qu'à nous préparer. Sylvain avait très hâte et me le disait à tous les jours et à chaque fois qu'on était seuls lui et moi. De mon côté, j'ai informé mes parents que je resterais chez Annie durant ce week-end là soi-disant"pour préparer nos examens", et dès que j'en ai eu l'occasion, je suis allée à la quincaillerie acheter une corde, celle qui servira à attacher Sylvain. J'ai choisi avec soin cette corde, et j'ai opté pour une corde en nylon blanc, très souple mais solide, afin que Sylvain soit confortable tout en ne pouvant pas se libérer. Puis, j'ai découpé un morceau en longueur d'un vieux tee-shirt blanc, afin de fabriquer un bandeau. Avec cela, j'étais donc toute équipée pour l'aventure...

Le jour J arriva enfin. Jusque là, je sentais une hâte fébrile, de même qu'Annie et Sylvain, même si lui ignorait qu'il serait ligoté durant tout ce weel-end. Je ne lui en avais pas parlé car je voulais le faire entrer dans le jeu seulement le moment arrivé. ON a donc quitté le collège le vendredi après- midi. D'ailleurs, avant de partir, j'ai pu voir Sylvain se changer devant son casier de la salle de récréation pour se mettre en jeans, car je l'attendais près de son casier. Tandis qu'il n'était qu'en caleçon avant d'enfiler ses jeans, j'étais toute excitée en pensant que dans quelques heures, je l'aurai pour un week-end au complet ainsi dévêtu, et en plus ligoté. On a ensuite pris avec Annie l'autobus du collège qui nous conduisait à Montréal. Une fois arrivé au terminus Voyageur de la rue Berri, on a pris le métro et l'autobus vers Laval, où était la maison d'Annie. Durant tout le trajet, Sylvain faisait des blagues et il était visiblement ravi de venir avec nous pour ce week-end chaud.

Une fois descendus à l'arrêt d'autobus, on avait 5 minutes à marcher pour arriver chez Annie. C'est à ce moment que j'ai dit à Sylvain: "Écoutes, ça va être comme une game, et on a chacun un rôle à jouer. Toi, il faut que tu te contentes te faire ce qu'on te dira, sans poser de questions. Autrement dit, tu nous obéis comme si t'étais notre prisonnier." Sylvain me répondit: "Wow! C'est cool! Ça paraît super hot votre affaire!!!" Une fois tout cela dit, on était déjà arrivés. Annie a ouvert la porte, on est entrés et j'ai demandé à Sylvain de me donner son sac à dos et de d'attendre une minute dans le portique. Je suis restée avec lui tandis qu'Annie alla plus loin dans la maison, et je lui ai dit d'accrocher sa veste de cuir, et que j'allais tout de suite après lui bander les yeux. Il s'est mis à rire et m'a dit: "Wow, c'est flyé!" J'ai sorti de mon sac le bandeau blanc que j'avais soigneusement préparé et il s'est mis dos à moi pour recevoir le bandeau que j'ai noué solidement derrière sa tête. Annie est revenue, elle a ramassé le sac de Sylvain et je l'ai suivie en prenant Sylvain par la taille pour le guider. On est descendus au sous-sol, et il a fallu de longues minutes pour descendre les escaliers vu que Sylvain avait les yeux bandés. Pendant ce temps, Sylvain riait presque tout le temps et a dit: "Je suis avec deux folles, c'est tout un trip..." Sylvain allait passer tout le week-end dans le sous-sol, où était la chambre qui lui était réservée.

Au bas de l'escalier, il y avait une grande pièce à débarras. C'est là que Sylvain allait être "préparé" avant d'être conduit à la chambre. J'ai arrêté Sylvain au milieu de la pièce et je lui ai dit de rester là et de suivre mes instructions. Je lui ai expliqué qu'il devait se soumettre à certains "règlements" , et que le premier était qu'il devait se mettre en caleçons, qu'il n'aurait rien d'autre sur lui durant tout le week-end, que tous ses autres vêtements allaient être confisqués sous-clé et qu'il devait donc tout de suite enlever ceux qu'il portait. Toujours amusé, il a dit en blague: "Ouais, j'espère qu'il fait pas froid ici" et, sans hésitation, il a obéi. De toute façon, il n'était pas gêné puisqu'il était tellement à l'aise de se déshabiller lorsqu'il devait se changer au collège devant son casier de la grande salle de récréation, et ce même s'il y avait alors plein de gens - et aussi de filles - autour de lui. Mais cette fois-ci, c'était à ma demande expresse qu'il se déshabillait, et de le regarder faire tandis qu'il avait en plus les yeux bandés me fit ressentir un plaisir des plus intense. Il enleva d'abord son tee-shirt, dévoilant son torse imberbe mais ferme et viril, puis il s'est penché pour enlever ses bottes, s'est redressé ensuite et dénoua sa ceinture, baissa le zipper de ses jeans, les prit par la taille et les baissa, exhibant son magnifique petit caleçon bleu foncé. Enfin, il retira ses bas. Je le trouvais tellement beau en caleçon, et je ne m'y habituais pas même si je l'avais vu ainsi dévêtu si souvent au collège. Annie a pris ses vêtements et les as mis dans le sac de Sylvain, tout en ayant d'abord sorti les 3 paires de caleçons qu'il avait apportés pour qu'il puisse en avoir un propre pour chacun des jours à venir.

J'ai alors dit à Sylvain que le deuxième règlement était que tout le temps qu'il serait ici, il devra être ligoté et qu'on allait maintenant lui attacher les mains derrière le dos. Il a encore éclaté de rire en disant: " En plus, je vais être à votre merci!!!" C'est Annie qui était chargée de lui lier les mains. Elle a pris la corde en nylon blanc que j'avais achetée, et elle s'est placée derrière Sylvain qui, docilement, a présenté ses bras derrière lui en disant, toujours amusé, "Vas-y mais serres pas trop fort..." Annie lui a répondu: "Inquiètes-toi pas, mais penses pas que tu vas pouvoir te détacher!" Je me sentais à ce moment toute excitée tellement je goûtais ce que je voyais. Je me suis approchée et, ravie, j'ai regardé Annie placer les poignets de Sylvain en les croisant au bas de son dos, juste vis-à-vis la taille de son petit caleçon. De bonne grâces, Sylvain coopéra à son ligotage en prenant soin de maintenir ses poignets dans cette position tandis qu'Annie enroulait la corde autour d'eux, tout en la resserrant graduellement jusqu'à ce qu'ils se maintiennent fermement l'un sur l'autre. Puis, d'un geste sec, elle fit un noeud final. Pour moi, de voir ces belles mains viriles en train de se faire entraver par cette corde, et juste au-dessus de ce si superbe petit caleçon qui se moulait si bien avec les formes de ses fesses, était un spectacle sublime.

Sylvain était maintenant prêt à être conduit à sa chambre, dont pour y arriver on n'avait qu'à traverser une porte. Je l'ai à nouveau guidé en le prenant par la taille, mettant pour ce faire délibérément ma main sur le bord de son caleçon, dont j'aimais sentir le contact avec le tissu soyeux et doux. Je l'ai aidé à s'allonger sur le dos dans le lit, et j'ai avec soin placé deux oreillers sous sa tête. Puis Annie, avec un autre bout de corde, lui a lié les chevilles ensemble. Elle a ensuite quitté la chambre en me disant "Bon, je te le laisse...A tantôt" et elle a refermé la porte derrière elle.

Sylvain était maintenant à moi. J'ai contemplé son corps prisonnier, et son torse, à cause de ses bras tendus derrière lui, faisait en sorte que se dégageait une allure délicieusement virile, mais une virilité soumise. Je lui ai enlevé son bandeau, et il me regarda intensément. Devant lui, lentement, je me suis mise nue, mon regard restant fixé sur le sien. Je ressentis alors une irrésistible envie de le sucer, de lui donner par ma bouche ce plaisir que tous les gars adorent follement, mais que, jusqu'ici, je ne m'étais jamais résignée à faire.

Un beau gars en caleçon... et ligoté!

Deuxième Partie

Effectivement, cette envie irrépressible de gratifier Sylvain d'une fellation me procurait une étrange sensation. Jusque alors, l'idée même de sucer le sexe d'un gars me répugnait totalement, et je refusais même de m'imaginer le faire un jour. J'avais d'ailleurs souvent dit à Sylvain que je ne ferais jamais une telle chose, ce qui le désolait un peu même si jamais il ne tenta de me f o r c e r à cet égard.

Pourtant, en cet instant précis, aucun autre désir n'aurait pu m'être plus intense. De voir Sylvain dans cette posture soumise excitait tous mes sens. Allongé sur le lit, il était magnifique et très sexy dans son petit caleçon, dont le colori bleu foncé faisait un attrayant contraste avec sa peau légèrement bronzée. Jeune, fort et beau, mais le corps livré et soumis, avec son torse ferme, viril et offert avec ses bras tendus derrière lui par les liens que je ne pouvais voir mais qui enserraient fermement ses poignets au bas de son dos, ses cuisses et ses jambes fortes, ses chevilles liées ensemble et entourées de cette corde blanche que je pouvais voir, Sylvain était ainsi des plus désirable et c'est ce qui fit monter en moi le désir d'honorer son membre avec ma bouche. C'était comme si je voulais le récompenser pour s'être livré à mes caprices, en acceptant si docilement de se dévêtir et de se laisser ligoter, tout en sachant qu'il serait complètement à ma merci pour une période plutôt longue. Je savais que la fellation est une chose que tous les gars adorent recevoir et que Sylvain en raffolera, mais je pressentais aussi qu'en recevant sa sève dans ma bouche, la récompense que je désirais lui offrir serait pleinement partagée.

Je m'allongeai près de Sylvain, dont le regard intense ne cessait de m'envelopper. Je ne lui dis rien de mon désir de le sucer, préférant lui en laisser la surprise. Il était détendu, tout en affichant une assurance et, fidèle à sa nature fantasque, même un léger air de défi, qui faisaient un agréable contraste avec sa posture soumise. Doucement, je caressai d'abord son torse imberbe mais aux formes si viriles, je palpai ses épaules rondes et fermes et sa nuque solide, pour ensuite caresser à deux mains sa chevelure abondante qui lui tombait au bas du cou. Je sentais son corps comme étant pleinement mien, il était désormais mon objet, mon jouet dont je pouvais me servir à ma guise. Sublime sensation que celle-là, jusqu'alors inégalée. Mon regard fixa le sien durant quelques secondes qui parurent éternelles, puis je posai mes lèvres sur les siennes, qui d'évidence étaient avides des miennes.

C'est alors que je découvris combien il est bon d'embrasser un gars ligoté: je sentais alors avec délices Sylvain tendre son torse, son cou et sa tête vers le haut pour mieux coller ses lèvres aux miennes, tout en subissant la contrainte que lui imposaient les liens qui maintenaient ses poignets réunis au bas de son dos, de sorte que, constamment, son torse retombait d'un mouvement sec sur l'oreiller peu après chaque tentative qu'il faisait de tendre son torse vers moi. Je me sentais ainsi pleinement en contrôle de Sylvain et en possession de son corps ligoté, ce qui donnait à notre baiser un caractère intense et des plus sensuel. Mais cela me rendit justement des plus généreuse sensuellement, et la privation de mouvement que lui imposaient les cordes qui lui liaient les poignets et les chevilles se traduisait en moi par un élan consacré à lui donner les plus exquis plaisirs, en d'autres mots de lui procurer une jouissance digne de le faire monter au 7e ciel.

Je lui présentai ensuite à ses lèvres chacun de mes seins, qu'il put embrasser et lécher longuement avec ardeur, tout en me procurant des frissons qui avivèrent encore plus mes sens pourtant déjà bien éveillés. Ce faisant, je le taquinai en éloignant de temps à autre de sa bouche le sein sur lequel ses lèvres et sa langue s'activaient, et là encore son torse se tendait vers le haut pour ensuite retomber mollement sur l'oreiller. Puis je me mis à palper son torse, pour ensuite lécher ses oreilles et son cou. Et, peu à peu, je commençai une longue descente à coups de petits baisers à travers son torse, et vers l'objet de ma convoitise qui, sous le petit caleçon de mon amant et esclave, laissait deviner sa forme raidie par le désir.

Sylvain fit alors part d'une certaine irritation car, pressentant la signification de mes gestes buccaux, il ne croyait pas, compte tenu de ce que je lui avais dit souvent à propos de mon dégoût pour la fellation, que j'accomplirais cet acte. Il me dit donc, d'un murmure haletant: "Oh, Nathalie, vas pas aussi proche si tu ne veux pas le faire." Mes lèvres s'activaient alors autour de son nombril, donc à quelques centimètres à peine du but, mais je décidai de rester silencieuse et de poursuivre ma descente vers le caleçon et son contenu, laissant ainsi Sylvain dans son espérante perplexité. Après tout, ligoté comme il l'était, il ne pouvait que se contenter d'attendre mes gestes...

Je fis alors passer mes doigts le long des contours de la taille et des cuisses de son caleçon, tout en contemplant la forme de son sexe sous le tissu bleu foncé. De toucher du tissu doux et soyeux tissu fut une sensation bien agréable. Puis, je posai mes doigts de chaque côté de ses hanches sous l'élastique de la taille du petit caleçon, j'attendis quelques secondes et, d'un geste sec, je baissai le caleçon jusqu'aux genoux de Sylvain. Le sexe de Sylvain, maintenant entièrement offert à ma vue et raide de désir, me parut si beau et, admirative, je sentis à nouveau, mais encore plus intensément, qu'il méritait ma bouche. Je le caressai d'abord délicatement et entendit Sylvain pousser un premier mais faible gémissement. Je jetai un coup d'oeil rapide sur son visage, et vis ses yeux fermés et sa bouche entrouverte, puis je sentis son corps se tortiller dans une première tentative de se détacher les mains, probablement parce qu'il aurait voulu saisir ma tête, mais en vain, ce qui excita mes instincts les plus sensuels. Le paradoxe dans lequel Sylvain se trouvait me fascina: réduit à l'impuissance par les cordes, mais en même temps avec son membre doté d'une évidente puissance face à l'imminence de recevoir les plus doux plaisirs.

Sylvain abandonna rapidement, du moins pour l'instant, cette première tentative présomptueuse de se détacher. C'est à cet instant précis que je décidai que le moment était venu de goûter le fruit de ma convoitise. Gardant une main sur le membre soumis à mes bons soins, j'approchai ma bouche sur le gland et y déposai un petit et bref baiser. Après quelques légers et taquins coups de langue, je l'enfouis enfin entre mes lèvres. Sylvain poussa un doux gémissement et, reconnaissant mais surpris me dit: "Ahh... Nathalie... T'es tellement fine..."

J'appréciai la sensation, toute nouvelle pour moi, que fit dans ma bouche le membre de chair bien ferme mais douce. Bien que novice en fellation, je découvris que j'avais tout à fait l'instinct requis et que mon apprentissage m'était d'une aisance insoupçonnée.. Attentive aux réactions de Sylvain, dont le corps se tortillait de nouveau pour tenter de se libérer de ses liens, et dont la respiration haletante exprimait l'intensité de la jouissance qu'il "subissait", je devinais parfaitement comment faire. J'activai d'abord mes lèvres autour du gland, puis ma langue, puis, prenant soin de bien refermer ma bouche autour du pieu de chair, j'entrepris un mouvement de va-et-vient du haut vers le bas du membre prisonnier de mes lèvres, pour ensuite m'attarder sur le gland. Je fis aussi attention à faire durer le plaisir de Sylvain, soumis à cette bien douce t o r t u r e , en prenant de temps à autre des pauses lorsque je le sentais proche du jaillissement. Puis je reprenais l'exercice, pour m'arrêter de nouveau, et ainsi de suite. Sylvain, dont les gémissements s'accentuèrent et la respiration devant de plus en plus saccadée, réussit à me dire: "Ça n'a jamais aussi bon... T'es la meilleure..."

Peu à peu, le corps de Sylvain devint plus tendu, toujours à cause des liens qui le maintenait pieds et poings liés, et plus ma bouche s'activait, plus je sentais ses chevilles et ses bras se tortiller pour se défaire de leurs liens. De mon côté, je sentis la sueur couler de mon front sur mes joues, sous le coup de mes efforts attentifs à lui procurer le plus intense des plaisirs. Avec les gémissements de plaisir que Sylvain faisait entendre, je constatai que je me débrouillais fort bien.

Je poursuivis la "t o r t u r e " que lui "imposait" ma bouche refermée sur son membre. Cela dura, dura et dura encore. Puis je sentis approcher l'instant où je récolterais le fruit de mes efforts. J'accentuai la succion puis, sachant que le moment était enfin arrivé, j'introduisis le gland dans ma bouche et serrai mes lèvres encore plus autour du membre. Ceci me fit penser à mes lèvres comme étant une couronne enfoncée sur le gland, et j'eus une certaine délectation à cette pensée. Sylvain poussa un râle profond, et je sentis ma bouche s'emplir de sa semence qui jaillit à grands jets chauds et crémeux. Le goût âcre et un peu amer me surpris, mais me parût délicieux. Je pris soin de tout avaler, et léchai soigneusement le membre pour ne rien gaspiller de cette précieuse liqueur.

Tout autant épuisée que Sylvain, mon torse s'affala ensuite sur sa taille. Après avoir repris mon souffle, je remontais le petit caleçon de Sylvain, qui, la respiration toujours haletante, me dit: "Merci Nathalie. C'est tellement bon une fellation quand on es attaché... Ça multiplie le plaisir par 100. T'es merveilleuse..." Je serrai dans mes bras mon amant soumis, fière de ce que je venais d'accomplir car c'était pour moi une victoire contre mes anciens préjugés sur la fellation. Bien sûr, j'ai ensuite laissé Sylvain ligoté (ce dont il ne se plaignit absolument pas), et j'ai même vérifié si ses liens étaient toujours bien solidement en place. Puis, comme il se faisait déjà très tard et que nous étions rassasiés tous les deux, nous nous endormirent paisiblement.

Ce n'était que le début du stage de soumission de Sylvain, et Annie ne s'en était pas encore mêlée.

AUTEUR : Nathalie

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